🎮 L 8221 6 Du Code Du Travail
I - Le I de l'article L. 8221-6 du code du travail est complété par un 4° ainsi rédigé : « 4° Les personnes physiques relevant de l'article L. 123-1-1 du code de la sécurité sociale ou du V de l'article 19 de la loi n°96-603 du 5 juillet 1996 relative au développement et à la promotion du commerce et de l'artisanat.
Procédureadaptée lancée en application des articles L2123-1 et R2123-1 du code de la commande publique . RC _ Formations bureautiques 2 / 15 Conformément aux dispositions des articles R2132-7 et R2132-8 du code de la commande publique, les communications et les échanges d’informations lors de la passation d’un marché ont lieu par voie électronique. Seul
I – L’ article L. 8221‑6 du code du travail est ainsi rédigé : « Art. L. 8221‑6. – I. – Tout travailleur, dont au moins les deux tiers du revenu professionnel annuel résultent de l’utilisation d’un algorithme exploité directement ou indirectement par une personne, est présumé être lié à cette dernière par un contrat de travail. « II. – L’inexistence d’un
laccomplissement d’un acte de commerce, puis tous les 6 mois jusqu’à la fin de l’exécution du contrat, le maître d’ouvrage ou donneur d’ordre devra vérifier que son cocontractant : • s’est bien acquitté des formalités déclaratives prévues aux articles L. 8221-3 et L. 8221-5 du code du travail. A défaut,
dordre (articles L. 8221-6 et L. 8221-6-1 du Code du travail). Dans cette situation, le donneur d’ordre peut alors être condamné pénalement pour travail dissimulé (cf. point relatif aux sanctions pour travail dissimulé) car il est considéré comme l’employeur de fait du travailleur in-dépendant.
2/ qu’il résulte de l’article L. 8221-6 du code du travail que la présomption de non salariat pour l’exécution d’une activité donnant lieu à une immatriculation au répertoire des métiers n’est écartée que lorsqu’il est établi que la personne immatriculée fournit des prestations à un donneur d’ordre dans des conditions qui la placent dans un lien de subordination
Letravail dissimulé est sanctionné par l’octroi d’une indemnité forfaitaire au salarié égale à 6 mois de salaires. ( art. L. 8223-1 du Code du travail). Attention pour percevoir cette indemnité, il faut que le salarié la demande devant le Conseil de Prud’hommes et son contrat doit être rompu (licenciement, démission)
Ilest soumis par l'article L.8221-6 du Code du travail à une présomption de non-salariat (qui peut être renversée). Il est donc impossible à l'entreprise « d'embaucher des autoentrepreneurs ». Quand bien même les collaborateurs embauchés pourront travailler de chez eux, l'entreprise doit faire appel à des salariés. En effet, si elle faisait appel à des
Conformémentà l'article L.8222-6 du Code du Travail (modifié par l'article 93 de la loi n°2011-525 du 17 mai 2011 sur le renforcement du dispositif de lutte contre le travail dissimulé), une pénalité sera appliquée au titulaire ou à ses sous-traitants, s'ils ne s'acquittent pas des formalités mentionnées aux articles L.8221-3 à L.8221-5 du même code en application des articles L
uWBE. Même si le code du travail ne cesse de s’étoffer » ces dernières années, le droit du travail reste un droit prétorien, fait par les juges, dans de nombreux domaines. Le code du travail ne donne aucune définition du contrat de travail. Même si le code du travail ne cesse de s’étoffer » ces dernières années, le droit du travail reste Même si le code du travail ne cesse de s’étoffer » ces dernières années, le droit du travail reste un droit prétorien, fait par les juges, dans de nombreux domaines. A cet égard, le code du travail ne donne aucune définition du contrat de travail. L’article L. 1221-1 dispose seulement que contrat est soumis aux règles du droit commun et n’exige pas la conclusion d’un écrit contrairement à certains types de contrat cf pour le contrat à durée déterminée et le contrat à temps partiel.La jurisprudence est donc venue combler cette lacune en définissant traditionnellement le contrat de travail comme une convention par laquelle une personne s’engage à mettre son activité à la disposition d’une autre sous la subordination de laquelle elle se place moyennant rémunération » Cass. soc., 22 juillet 1954.L’existence d’un contrat de travail nécessite donc la réunion des trois éléments suivants L’exercice d’une activité professionnelle 1, Une rémunération 2, Un lien de subordination 3. 1. Une activité professionnelle Il s’agit là de se poser la question de savoir si toute activité rémunérée peut constituer un travail en tant que tel. A titre d’illustration, le législateur peut directement exclure l’existence d’un contrat de travail notamment en matière de relation de travail des personnes incarcérées selon l’article L. 717-3 du code de procédure pénale. Il en ira de même pour les stagiaires dont le travail est régi par les dispositions du code de l’ jurisprudence elle-même a exclu l’existence d’une relation de travail dans le cadre des congrégations religieuses. Très tôt, la Cour de cassation a estimé qu’il n'y avait pas de contrat de travail entre un établissement d'enseignement libre et les prêtres ou religieux mis à disposition par l'évêque pour accomplir une mission d'enseignement, moyennant une rémunération, faute d'un consentement personnel, les ordres de l'évêque s'imposant à eux en vertu de leurs vœux d'obéissance Cass. civ. 13 mars 1964.Plus récemment, la chambre sociale de la juridiction suprême a légèrement assoupli sa position en considérant que la relation de travail est seulement exclue pour les activités qu’une personne accomplit pour le compte et au bénéfice d'une congrégation ou d'une association cultuelle légalement la relation salariale est caractérisée pour un couple membre d'une communauté religieuse catholique, dont l'un est responsable de la gestion et de l'entretien du patrimoine et l'autre assurait des tâches de secrétariat, de lingerie et d'organisation de manifestations, travaillait pour le compte de l'association dans un rapport de subordination caractérisant un contrat de travail Cass. soc. 29 octobre 2008, n° la même manière, la jurisprudence a été amenée à se positionner sur l’existence d’un contrat de travail liant les participants d’une téléréalité au producteur. Pour ce faire, les juges ont examiné précisément les conditions de travail de ces personnes pour en conclure qu’elles effectuaient une prestation de travail exécutée sous la subordination de la Société de production Cass. soc., 3 juin 2009, n° concernant l’île de la tentation ; voir pour le jeu Koh-Lanta Cass. soc., 25 juin 2013, n° 2. Une rémunération En principe, toute relation de travail suppose une rémunération, le travail étant exercé à titre onéreux. Le mode de rémunération n’importe peu Somme forfaitaire, commissions, avantage en nature…. Toutefois, il convient de noter que tout employeur doit respecter la réglementation en matière de salaire minimum de croissance, le SMIC, outre les éventuels minimas autant, une relation de bénévolat peut tout à fait être requalifiée par les juges en une relation de travail dès lors que l’activité est exercée sous la subordination d’autrui Cass. soc., 29 janvier 2002, n° contraire, l’aide bénévole apporté par une épouse dans la société de son marié, sans qu’elle ne soit soumise à des contraintes professionnelles, exclut toute relation salariale Cass. soc., 31 mars 2016, n° d’éviter tout risque de requalification par le juge en matière de bénévolat dans l’aide humanitaire, le législateur a créé le régime juridique du service civique. A cet égard, une indemnité peut être versée à la personne sous ce régime, dont le montant est directement fixé par décret selon l’article L. 120-18 du code du service national. 3. Un lien de subordination Il s’agit de l’élément central et indispensable dans tout contrat de travail. Selon une jurisprudence constante de la Cour de cassation, le lien de subordination est caractérisé par l'exécution d'un travail sous l'autorité d'un employeur qui a le pouvoir de donner des ordres et des directives, d'en contrôler l'exécution et de sanctionner les manquements de son subordonné » Cass. soc., 13 novembre 1996, n° lien de subordination nécessite ainsi le triptyque suivant Pouvoir de direction – Pouvoir de contrôle – Pouvoir de sanction. Au contraire, une relation salariale est antinomique à la notion d’indépendance totale du travailleur. En cette qualité d’indépendant, le travailleur subira directement les pertes de son activité contrairement à la relation employeur/salarié, dans laquelle seul le premier supporte les risques de son lien de subordination est généralement déterminé par la méthode du faisceau d’indices. La Cour de cassation a ainsi cassé un arrêt ayant refusé l’existence d’un contrat de travail, alors que Cass. soc., 9 janvier 2019, n° La direction de l’école déterminait les horaires des cours et des examens d’un enseignant, Ce dernier, qui exerçait dans les locaux de la société, devait participer à des réunions, aux conseils de classe et à la surveillance d’examens, remplir un cahier de textes, communiquer ses plans de cours, Le travail s’effectuait au sein d’une équipe et d’un service organisé. Ces dernières années se pose la question récurrente de l’existence d’un contrat de travail des travailleurs des plateformes numériques. Ces personnes ont le plus souvent le statut d’auto-entrepreneur, ce qui exclut en principe le statut de salarié selon la présomption posée par l’article L. 8221-6 du code du autant, la jurisprudence estime qu’il ne s’agit que d’une présomption simple susceptible d’être renversé par un faisceau d’indices démontrant notamment un lien de subordination. A cet effet, le Conseil constitutionnel a lui-même rappelé ce principe CC, 20 décembre 2019, DC n° 2019794.Dans le contentieux lié au travailleur Uber », la Cour de cassation a récemment appliqué sa définition traditionnelle du lien de subordination en confirmant la décision de la Cour d’appel ayant constaté l’existence d’un contrat de travail entre les parties en causes Cass. soc., 4 mars 2020, n° n’hésite également pas à requalifier des relations entre un donneur d’ordre et un auto-entrepreneur dans le cadre de ses contrôles dès lors que ce dernier ne disposait d’aucune indépendance dans l’organisation et l’exécution de son travail Cass. civ. 2ème, 28 novembre 2019, n° conséquences financières pour l’employeur peuvent être extrêmement importantes puisque les sommes versées dans le cadre de cette relation seront intégralement soumises à cotisations sociales, outre des pénalités et sanctions tenu de la complexité et de l’évolution de la jurisprudence en la matière, le Cabinet se tient à la disposition, autant des salariés que des employeurs, pour évoquer un contentieux lié à l’existence ou non d’un contrat de travail. Maître Florent LABRUGERE Avocat au Barreau de LYON Cet article est mis en ligne uniquement à des fins d'information. En raison de l'évolution permanente de la législation et la jurisprudence, le Cabinet ne peut toutefois pas garantir son application actuelle et vous invite à l’interroger pour toute question juridique ou problème concernant le thème évoqué.
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Le salarié auquel un employeur a eu recours sans être déclaré travail dissimulé par dissimulation d’activité ou par dissimulation d’emploi a droit, en cas de rupture de la relation de travail, à une indemnité forfaitaire égale à 6 mois de salaire article L. 8223-1 du Code du travail. La Cour de Cassation a jugé que cette indemnité se cumule avec les autres indemnités auxquelles le salarié aurait droit en cas de rupture du contrat de travail. En effet, la chambre sociale a, à deux reprises, considéré que l’indemnité pour travail dissimulé a la nature d’une sanction civile, contrairement à l’indemnité forfaitaire en cas de rupture Cass. Soc. 6 février 2013, n° ; Cass. soc., 15 mai 2013, n° En effet, la Cour de cassation est venu préciser le 6 février 2013 qu’au regard de la nature de sanction civile de cette indemnité, les dispositions du Code du travail ne font pas obstacle au cumul de l’indemnité forfaitaire avec les indemnités de toute nature auxquelles le salarié a droit en cas de rupture de la relation de travail. En l’espèce, le cumul de l’indemnité forfaitaire pour travail dissimulé et de l’indemnité conventionnelle de licenciement a été validé. Elle a par la suite confirmé dans son arrêt du 15 mai 2013 la position qu’elle avait adoptée. Si dans l’arrêt du 6 février 2013 il était question du cumul avec les indemnités de licenciement, dans le cas présent il s’agissait des indemnités versées en cas de mise à la retraite. Avant cet arrêt, l’indemnité forfaitaire se cumulait avec toutes les indemnités de rupture du contrat. Elle se cumulait donc avec l’indemnité pour licenciement sans cause réelle et sérieuse Cass. soc. 12 janvier 2006, n° l’indemnité pour irrégularité de la procédure de licenciement Cass. soc. 12 janvier 2006, n° les dommages et intérêts pour violation de l’ordre des licenciements Cass. soc. 12 janvier 2006, n° les indemnités compensatrices de préavis et de congés payés Cass. soc. 12 janvier 2006, n° et Toutefois, elle ne se cumulait pas avec l’indemnité de licenciement, légale ou conventionnelle. Dans cette dernière hypothèse, le juge devait accorder la plus élevée des deux Cass. soc. 12 janvier 2006, n° et Cass. soc. 12 janvier 2012, n° La Cour de cassation opère donc un revirement de sa jurisprudence en la matière l’indemnité forfaitaire pour travail dissimulé est donc cumulable avec l’indemnité de licenciement. Contacter JDB Avocats ? Le cabinet JDB Avocats spécialiste en droit social et en droit du travail est compétent pour répondre à toutes vos questions. Pour toute autre question n’hésitez pas à nous contacter via notre formulairepar téléphone au 01 42 56 96 96par mail à contact Notre équipe d’avocats répondra à toutes vos interrogations dans les meilleurs délais. Demande de devis en ligne gratuit. Auteur Maître Dahlia Arfi-ElkaïmMaître Dahlia Arfi-Elkaïm, avocat au Barreau de Paris est associée du cabinet JDB AVOCATS, elle intervient dans le domaine du droit des affaires en conseil et contentieux.
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