🍺 Exemple De Questionnaire Sur Le Harcelement Au Travail
QUESTIONNAIREMythes et réalités en matière de harcèlement* VRAI OU FAUX ? A. Le harcèlement sexuel au travail ou aux études se distingue facilement du flirt amical. B. Si on ne me harcèle qu’une fois, cela ne peut pas être considéré comme du harcèlement. C. L’apparence physique, la tenue vestimentaire et certaines attitudes peuvent encourager ou provoquer du
Jesuis étudiant en Master 1 de Psychologie Sociale et fais un mémoire de recherche sur le harcèlement moral. Je suis à la recherche de personnes ayant subi le harcèlement moral sur leur lieu de travail et ayant la gentillesse de bien vouloir répondre à un questionnaire d'une trentaine de questions. Ce questionnaire est anonyme et à visée
Surle harcèlement et la violence au travail le 26 mars 2010, Sur la qualitĂ© de vie au travail et l’égalitĂ© professionnelle le 19 juin 2013. Ces accords nationaux interprofessionnels ont plusieurs objectifs : Donner aux employeurs des dĂ©finitions, des repères pour dĂ©pister et prĂ©venir le stress, le harcèlement ou la violence ainsi que les dĂ©marches Ă suivre. Rappeler Ă
savoirqu’il affecte la dignité de femmes et d’hommes sur les lieux de travail ». 1.1.2 Notion « facteurs de risque » Le harcèlement moral,la violence et le harcèlement sexuel au travail peuvent constituer une menace sérieuse pour la santé,la sécurité et
Leharcèlement et les abus sexuels sont des formes de discrimination sexuelle. Elles impliquent des comportements sexuels non désirés, arrangés ou forcés, pouvant aller de l'utilisation de stéréotypes offensants basés sur le sexe de la personne (voir exemple ci-dessous) à des blagues sexistes, des menaces, des intimidations, et des approches ou actions à caractère
Risquespsychosociaux (RPS) : définition. L'expression « risques psychosociaux » (RPS) regroupe généralement : le stress au travail (surcharge de travail, manque de moyens, manque d’autonomie) ; les violences internes à l'entreprise (harcèlement, conflit) ; les violences externes à l’entreprise (insultes, menaces, agressions).
Cettestatistique représente les formes plus courantes du harcèlement sexuel dont on pu souffrir les femmes françaises en France en 2018. On observe que 8 % des sondées ont déjà fait l'objet de pression afin d'obtenir de leur part un acte de nature sexuelle, comme par exemple un rapport sexuel en échange d'une embauche ou d'une promotion.
LaQualité de Vie au Travail (QVT) est une philosophie de vie adoptée par l’entreprise visant à une amélioration des conditions de travail, des facteurs relationnels et organisationnels. Pour agir efficacement, la QVT doit s’inscrire dans une démarche d’amélioration continue : on mesure, on agit, on constate les effets et les évolutions. Comme l’explique l’INRS
Laccord cadre du 26 mars 2010 sur le harcèlement et la violence au travail négocié par les partenaires sociaux a été rendu obligatoire ce samedi par le ministère du travail grâce à un arrêté publié le 31 juillet 2010.. Le harcèlement moral en entreprise peut prendre différentes formes. Il peut s'agir d'une pratique individuelle, ayant pour but de nuire ou détruire
BF0M. VIE DE BUREAU - Nous risquons tous d'y être confrontés un jour. Les conséquences sur un plan psychique peuvent s'avérer insoutenables stress, burn-out, angoisse, dépression, troubles psychosomatiques, etc. Les conséquences professionnelles également. Nous risquons tous d'y être confrontés un jour. Les conséquences sur un plan psychique peuvent s'avérer insoutenables stress, burn-out, angoisse, dépression, troubles psychosomatiques, etc. Les conséquences professionnelles également démission, baisse des performances cognitives, épuisement, etc. S'il n'existe pas à proprement parler de psychopathologie du harceleur et qu'un grand nombre de structures psychiques sont susceptibles d'emprunter cette forme dans certaines circonstances, la littérature et l'expérience cliniques nous enseignent la régularité de modalités comportementales spécifiques à la personnalité harcelante. J'en propose 11, hélas non exhaustifs. 1 Elle ne respecte pas sa fonction, son rôle, son statut. La collègue qui vous convoque pour vous faire part de ses griefs à votre encontre, le cadre qui vous impose une pratique incompréhensible quand votre domaine d'exercice ne relève aucunement de sa compétence...La personnalité harcelante se voit rarement assurée dans son identité professionnelle, peut-être parce qu'elle a été propulsée à un poste pour lequel elle n'avait pas les compétences, peut-être parce qu'elle ne parvient pas à réaliser ses propres tâches et objectifs, peut-être encore parce qu'elle n'arrive pas à obtenir la reconnaissance qu'elle souhaiterait ou qu'elle craint d'être démasquée, peut-être enfin parce qu'elle a elle-même été persécutée antérieurement par une autre personnalité harcelante. Si les "motifs" manifestes semblent nombreux, sur un plan latent la faille narcissique, non reconnue consciemment par le sujet harceleur, s'avère le premier vecteur de ses passages à l'acte...dont un autre finit toujours par faire les frais. Comprenez bien que harceleur a besoin du harcelé, en l'attaquant psychiquement, il se réassure narcissiquement recours à l'identification projective "je place en toi ce que je n'aime pas en moi, en te détruisant je m'en débarrasse". 2 Elle mêle en permanence le registre professionnel et le registre personnel. Elle peut vous parler de votre coupe de cheveux ou de son week-end, de ses goûts ou de ses dégoûts, vous interroger sur votre vie familiale...Et, en règle générale, vous ne savez pas quoi lui répondre! Dans les premiers temps, c'est pourtant cette attitude qui pouvait la faire paraître sympathique et humaine. Mais par la suite, cette posture fonde votre calvaire car lorsqu'elle vous attaque, la personnalité harcelante peut vous reprocher des faits qui n'ont plus aucun rapport avec votre travail mais fondés plutôt sur une appréciation de votre personne, de votre façon de vous habiller, de parler...de penser. Cet abord de l'autre est révélateur de la confusion de son identité professionnelle et de son impossibilité à préserver la vôtre, à accepter vos limites, ainsi que de sa difficulté à respecter le cadre de travail, c'est-à -dire la Loi concrète mais aussi symbolique qui vient structurer et médiatiser les relations intersubjectives sur le lieu de travail. 3 Ses humeurs influent sur sa conduite. En vous rendant sur votre lieu de travail, une boule au ventre et des questions "Dans quel état la retrouverai-je aujourd'hui? Sera-t-elle de bonne humeur pour que je puisse passer une journée supportable? Me saluera-t-elle?" Ses questions, vous ne devriez jamais vous les poser avec une personnalité non harcelante. Ses affects priment sur son travail et elle ne parvient jamais à laisser au vestiaire ses sentiments personnels. Pire ses angoisses se répercutent sur votre pratique et sur vos rapports, elle vous les fait "porter". Le risque étant de finir par épouser cette dynamique pathologique, d'apprécier voire d'être reconnaissant pour les jours de répits où le harceleur va bien, qu'il vous laisse à peu près en paix. En réalité, c'est l'ambivalence à l'égard de l'objet que vous représentez pour lui, et qu'il lui faut tour-à -tour détruire et réparer, qui dictent ses attitudes. Votre bien-être psychologique ne devrait jamais dépendre de l'état émotionnel d'un collaborateur. 4 Elle ne se remet jamais en cause. Jamais elle ne vous présentera d'excuses. Jamais elle ne reviendra sur son comportement. A moins que vous ne puissiez trouver un appui sur un cadre qui lui est supérieur, auquel cas elle s'exécutera en apparence mais vous le fera payer dans l'après-coup. Ce mécanisme est d'autant plus redoutable si le harceleur est votre supérieur. Il est en effet plus aisé pour vous d'interroger vos pratiques et d'identifier vos erreurs que de questionner la personne qui représente l'autorité, l'institution, l'entreprise...L'absence de remise en cause du harceleur développe son emprise sur vous et concoure à faire vous une victime à part entière, peut-être même à vous faire accepter les propos et les conduites les plus intolérables et injustes. 5 Elle vous attribue la responsabilité de ses erreurs. A lier au critère précédent. Exemple archétypal "- Pourquoi vous ne m'avez pas corrigé le dossier Dupont, - Vous ne me l'avez pas envoyé, - Eh bien vous auriez dû m'y faire penser, où aviez vous la tête encore?". Ce procès, quasiment systématique dans les situations de harcèlement moral et en apparence banal participe à la perversification de la relation professionnelle et surtout de la parole de l'autre. N'oubliez pas, pour le harceleur, vous êtes le mauvais objet, tout est votre faute, quoi que vous fassiez, quoi que vous disiez. Les harcelés peuvent avoir l'impression d'être l'unique cible du harceleur, il arrive que ce soit effectivement le cas. 6 Elle vous demande de réaliser une action sans vous en donner les moyens. Vous devez rédiger un rapport de 100 pages pour le lendemain, être à l'heure dans le service mais en passant d'abord par celui de la comptabilité, réaliser des travaux sans le moindre matériel adapté, vous dédoubler...De fait, le harceleur moral entretient en permanence une aliénation professionnelle, sans tenir compte du principe de réalité. Il lui importe que vous respectiez toutes ses demandes, même les plus absurdes, irréalisables voire contradictoires le fameux "double bind". Inconsciemment, il se peut qu'il souhaite que vous n'y parveniez pas afin de tirer une forme de jouissance latente lorsque plus tard il vous le reprochera complexe de barbe bleue. Il peut également vous reprocher des choses qu'il encouragera chez un autre de ses collaborateurs. 7 Elle entretient un climat de menace. Mais les réalise rarement puisqu'elle a tout de même besoin du harcelé pour régler ses conflits internes. Il est parfois question d'un chantage aux formes subtiles et si vous avez le sentiment d'en être victime, la première chose à faire est de noter chaque propos qui vous semblerait en relever. Le climat persécutif peut tout autant se manifester dans une pression constante qui vise en parallèle à exploiter le sentiment de culpabilité du sujet névrotico-normal "si tu ne rends pas ce dossier à temps, tu vas mettre toute l'entreprise en péril". 8 Il y a des antécédents. La personnalité harcelante s'édifie sur la durée et si un jour vous consultez la médecine du travail, il y a fort à parier que l'on vous apprenne que cette personne est "connue comme le loup blanc". C'est heureusement un critère positif, la personne harcelée, dans la relation d'emprise peut finir par s'imaginer être vraiment le mauvais objet persécuteur que voudrait le harceleur. Par "chance ", elle réalisera bien vite qu'elle n'en était qu'une victime parmi tant d'autres...et certainement pas la première. 9 Elle vous atteint psychiquement et ne respecte pas votre altérité. Vous sortez en larme, les jambes tremblant d'un entretien avec elle, vous y pensez le week-end et cela détériore vos relations avec vos proches, vous êtes comme "hanté" par cette personne. AUCUN COLLEGUE NE DEVRAIT JAMAIS INDUIRE DE TELLES REACTIONS. On ne le répétera jamais assez, chacun doit respecter l'intégrité somato-psychique de l'autre, rien ne justifie de mener quelqu'un dans ses derniers retranchements et cadre doit d'abord rimer avec étayage. Quand bien même une erreur aurait été commise, le respect et la compréhension doivent toujours l'emporter. Votre singularité, votre différence, est précieuse, vous avez le droit d'avoir des opinions opposées aux siennes et vous ne devriez jamais vous sentir l'obligation de les taire pour ne pas la contrarier. Rappelons que le harceleur moral peut conduire, à force de férocité psychique contre les fondations de la personnalité de l'autre, à des passages à l'acte suicidaire, à détruire complétement "son " objet. 10 Vos efforts aggravent le problème. Votre assurance le narcissisme de vie est vécue comme une menace par la personnalité harcelante, fragilisée narcissiquement narcissisme de mort. Voilà pourquoi elle tente de vous briser. De plus, puisqu'elle doute de façon plus ou moins inconsciente de son utilité, votre énergie, votre dynamisme peut être perçue comme une menace puisqu'elle vient rompre l'isomorphisme sécuritaire qui sigle son mécanisme maltraitant. Il y a chez le harceleur une forme de paranoïa qui nourrit sa relation en clivage avec vous. Si vous agissez comme vous agissez, à ses yeux c'est peut-être pour lui piquer son poste, pour l'humilier, pour l'isoler du reste de l'équipe...Parfois, des difficultés personnelles peuvent l'avoir conduit à surinvestir le milieu professionnel, tenter d'améliorer l'entreprise ou ses procédures peut être interprété comme une tentative pour essayer de la changer elle, d'altérer l'espace qu'elle a finit, dans un mouvement défensif mais pathologique, par investir comme un refuge. 11 Elle ne respecte pas la Loi. Ce critère peut sembler évident mais hélas il n'en est rien. Alors qu'il devrait être la cause principale alerte. Le harceleur veut vous faire travailler en dehors de vos heures, peut-être même les décaler à cause d'un jour férié, il avait mis du temps à vous fournir un contrat de travail, il ne respecte pas les conventions collectives, tout cela vous revient maintenant que tout s'écroule. La violation du cadre est le premier indice, le premier signe d'une dysfonction. On a tendance à les accepter car le jeu de l'entreprise ou de l'institution peut conduire, à tort, à accepter des compromis. Mais la loi est la loi et n'en admet aucun. C'est le doigt dans l'engrenage, le début du supplice. Lorsqu'une personne porte plainte contre un harceleur, la plupart du temps elle ne réalise pas le nombre d'agressions dont elle était précédemment la victime et il faut qu'un tiers lui apprenne que les épreuves qu'elle traversait n'avaient rien de légales, qu'elles étaient même hautement condamnables. Le harceleur ne respecte pas la loi car il pense ETRE la loi dans une dynamique purement perverse, ce qui explique son sentiment d'impunité et les propositions parfaitement aberrantes qu'il formule parfois. Il peut également avoir trouvé des complices dans l'institution, observateurs consentants qui voient mais ne font rien, par peur ou par lassitude, peut-être trop heureux de ne pas être les victimes. Le harceleur peut même nourrir la dynamique pathogène de l'institution ou de l'entreprise elles-mêmes. Tous ces critères n'alertent pas sur une situation de harcèlement et tous les harceleurs n'obéissent pas qu'à ses critères. Cependant, leur conjonction devrait vous mettre en garde. L'hypernarcissisme de masse de la société hypermoderne, obsédée par la performance, la brillance, la jouissance peut favoriser les comportements déviants et trop souvent les victimes des harceleurs n'osent pas rompre une dynamique mortifère qu'on finit par juger "normale" parce qu'après tout "c'est pareil ailleurs". Mais aussi par peur de perdre leur travail ou d'autres représailles plus graves encore le terrible "je ferai un mailing et tu ne retrouveras plus jamais du travail dans ce secteur". Hélas, la relation harcelante est entropique est tôt ou tard, souvent trop tard, la victime s'effondre et appelle à l'aide. Le processus de reconstruction psychique sera d'autant plus difficile et long que la relation d'emprise aura été interrompue tardivement. La loi est pourtant intraitable et le harceleur encourt "deux ans d'emprisonnement et de 30000 euros d'amende article 222-33-2 du code pénal. Si les faits ont été commis par un salarié, celui-ci est, en outre passible d'une sanction disciplinaire qui peut aller jusqu'au licenciement pour faute grave." Seul l'appel à la loi semble une solution pour stopper l'élan délétère et pervers du harceleur qui fait vivre à sa victime un véritable enfer. La démission n'est pas une solution puisqu'après vous, une autre cible sera trouvée, l'histoire se répétera, encore et encore. Des associations existent pour vous soutenir. Ne soyez plus jamais victime brisez la loi du silence. Lutter contre le stress et le burnout - En période de crise, la pression peut s'accroît sur les salariés comme sur les patrons et les managers. Dans une entreprise chacun doit redoubler d'efforts pour ne pas succomber au stress, au risque de se retrouver en situation d'épuisement, ce qu'on appelle le burn-out professionnel. Si rien ne remplace une véritable thérapie en cas de problème grave, il existe néanmoins des moyens pour prévenir le risque de dépression au travail, ou le réduire. Comment? C'est la vie a posé la question à Stéphanie Bertholon, psychologue et auteure de Vivre mieux dans un monde stressant Odile Jacob Côté manager ne pas nier les difficultés - "En ce moment, on sent que les salariés sont de plus en plus surveillés. Cela crée un rapport infantilisant avec entre les employés et leur hiérarchie, on crée de la méfiance," remarque Stéphanie Bertholon. La solution? "Ne pas nier les difficultés," explique-t-elle, surtout lorsque l'on renforce ses équipes. À éviter? Le discours du "estimez-vous heureux d'avoir un boulot" qui crée une pression inutile. Bien évaluer ce qu'on attend de vous - "Certaines personnalités comme les perfectionnistes ont du mal à évaluer ce qu'on attend d'eux," explique Stéphanie Bertholon. Difficulté à dire non, heures sup pour bien finaliser son travail, certains vont trop loin au risque de l'épuisement. "Il ne faut pas hésiter à demander aux autres ce qu'ils attendent de vous," conseille la psychologue. Un autre moyen consiste à tâter le terrain en faisant des petits test vis-à -vis de ses collègues et de ses supérieurs. Côté manager bien gérer les récompenses - Récompenses et autres bonus font partie des procédés qui permettent d'augmenter la motivation et la performance des salariés. Mais dans certains cas, "leur utilisation peut être contre-productive et favorise le risque d'épuisement de certains employés," remarque Stéphanie Bertholon. "Les récompenses émotionnelles, remercier pour un travail bien fait sont tout aussi importantes pour les membres d'une équipe," ajoute la psychologue. "Il faut trouver le bon équilibre entre récompenses financières et émotionnelles." Identifier ses peurs - Personne n'est identique, certains travailleurs ont des personnalités très fortes, d'autres pas. Avoir des peurs, des craintes est aussi normal que cela peut être source de stress, une angoisse souvent délétère pour le travail. "Il faut accepter et identifier ses peurs," recommande Stéphanie Bertholon. "Si j'accepte, je serai moins stressé, il faut abandonner la lutte." Inutile de vouloir aller au feu sans arrêt. Prendre une vraie pause déjeuner - "Le cerveau a besoin de ces rituels et de ces habitudes. Lorsqu'on sait que l'on va avoir une pause, on est plus calme. L'imprévisibilité est facteur de stress supplémentaire," rappelle Stéphanie Bertholon. "Au départ, le stress nous aide, c'est un allié. Mais lorsqu'il devient trop encombrant, il faut le ménager," explique-t-elle. La solution? Une vraie pause déjeuner, en dehors de l'entreprise si possible. Côté managers expliquer les sanctions - Rien de pire pour un salarié que de se voir appliqué une sanction sans savoir pourquoi. Déclassement, absence de récompense ou d'augmentation, le salarié qui ne sait pas pourquoi il n'aura pas été récompensée retournera le problème dans sa tête pour trouver l'origine de cette sanction. Autoriser et s'autoriser l'ennui - "Dans les entreprises où il y a de la créativité, il y a de l'oisiveté," rappelle Stéphanie Bertholon. Les grandes entreprises du web à l'image de Google ou LinkedIn en sont l'exemple. Elles ménagent des lieux et du temps pour permettre aux salariés de s'aérer l'esprit. "Ne pas lever les yeux de son travail sans prendre de pause épuise." Une évidence que la psychologue doit parfois rappeler à ses patients. "Le paradoxe, c'est qu'on plébiscite l'ennui pour les enfants, mais certains sont incapables de se l'appliquer à eux-mêmes," remarque-t-elle. Smartphone et laptop ces petits gestes qui font la différence - Inutile de le rappeler, chacun sait combien avec les smartphones le travail nous suit partout où nous allons, y compris et peut-être surtout à la maison. S'il est parfois indispensable de rester joignable par téléphone, "désactiver les notifications permet de se couper d'une partie du flux," remarque Stéphanie Bertholon. La psychologue rappelle cette étude qui a montré qu'un employé vérifie ses emails toutes les 6 minutes 30 au bureau, sans avoir réellement besoin. Une mauvaise habitude qui nous poursuit également à la maison. "D'autres gestes simples consistent à laisser son téléphone chez soi avant de sortir faire les courses par exemple." Dernier petit geste utile ne pas laisser son ordinateur portable ouvert sur la table de la salle à manger, du bureau ou du salon. "C'est un appel à se remettre au travail, à reconnecter sans véritable besoin," explique Stéphanie Bertholon. Faire une chose à la fois - Email, téléphone, réseaux sociaux, préparation d'une réunion ou d'un rendez-vous, le multitâche est désormais la règle dans de nombreuses entreprises. "C'est possible, mais cela use les batteries plus rapidement," rappelle Stéphanie Bertholon. "Faire une chose à la fois est plus écologique pour le cerveau." Conserver des activités - Le bien être est une question d'équilibre. Trop de travail sans activités parallèles qu'il s'agisse de sport, d'activités familiales ou encore de cuisine nuit à cet équilibre. "Ces activités permettent de se vider la tête, de penser à autre chose," rappelle Stéphanie Bertholon. Elle permettent également d'aborder fraîchement un problème ou une situation. Assis devant son ordinateur, on ne répond pas aux besoins de son corps. Bien dormir et bien s'alimenter - Les troubles du sommeil accélèrent l'épuisement, il faut donc veiller à son sommeil mais aussi à son alimentation. Sous l'influence du stress, on consomme plus d'excitants comme le café, mais aussi de produits gras et sucrés, eux-mêmes facteurs de stress. Voir le verre à moitié plein - Peut-être le plus facile à dire et le plus compliqué à faire, mais il n'est jamais inutile, en période de stress ou d'angoisse, de se remémorer ce qui a marché. "Cela nous paraît inutile ou contre-intuitif parce que nous sommes conditionné dès le plus jeune âge à avoir des notes et à être évalué," nuance Stéphanie Bertholon. "Mais cela n'empêche pas d'éduquer là -dessus, il faut enseigner l'optimisme," conclut-elle. Ce sera bientôt l'objet d'un nouvel article. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 13 Lutter contre le stress et le burnout - En période de crise, la pression peut s'accroît sur les salariés comme sur les patrons et les managers. Dans une entreprise chacun doit redoubler d'efforts pour ne pas succomber au stress, au risque de se retrouver en situation d'épuisement, ce qu'on appelle le burn-out professionnel. Si rien ne remplace une véritable thérapie en cas de problème grave, il existe néanmoins des moyens pour prévenir le risque de dépression au travail, ou le réduire. Comment? C'est la vie a posé la question à Stéphanie Bertholon, psychologue et auteure de Vivre mieux dans un monde stressant Odile Jacob
Résumé du document Étudiantes en première année d'AES, nous avons choisi d'étudier le harcèlement moral et plus précisément le harcèlement moral sur le lieu de travail. Cette enquête se fait dans le cadre d'un cours de psychologie sociale en première année de licence AES qui sera soutenue par Mme …, professeur de psychologie à Luniversité Paris 10. L'enquête s'est déroulée d'octobre 2007 à janvier 2008. En France, le harcèlement moral dans les entreprises est méconnu, il commence à être médiatisé depuis peu. Pourtant, ce phénomène, qui est loin d'être marginal, est lourd de conséquences à la fois pour la victime, l'entreprise et la société. De plus, face à ce problème, d'après le témoignage des victimes rencontrés pour le cadre de notre enquête, beaucoup la hiérarchie, les collègues, les syndicats, la gestion du personnel et la victime elle-même ne savent pas réagir. C'est donc pour répondre à l'ensemble de ces interrogations que nous avons choisi de travailler sur le thème du harcèlement au travail. Sommaire Approche pratique L'entretien exploratoire Approche théorique Définition du harcèlement moral Les concepts principaux Hypothèses Méthodes La population étudiée La collecte des données de l'enquête Technique le Questionnaire QI Présentation des thèmes Passation Les consignes données aux sujets Le récit de l'expérience de terrain Résultat et Analyse Tableaux et commentaires Conclusions de l'enquête Extraits [...] J'ai ainsi essayé de réaliser un questionnaire qui ne paraisse pas ennuyeux, monotone ou rébarbatif. Ainsi, pour éviter un taux de non-réponse important, j'ai préféré utiliser un mode de collecte pré choisi, c'est-à -dire que je me suis arrangée pour trouver des personnes victimes de harcèlement. En effet, si j'avais distribué mon questionnaire, dans une entreprise le dépouillement n'aurait certainement pu être possible, car je ne pouvais deviner à l'avance si cette entreprise X connaissait des situations de harcèlement. Mes 15 questionnaires auraient pu être retournés, non remplis. [...] [...] Au total victimes de harcèlement moral ont répondu à l'enquête. La collecte des données de l'enquête La collecte des données a été menée de novembre 2007 à janvier 2008, auprès d'un échantillon représentatif de 45 victimes, dont 35 femmes âgées de 20 à 46 ans et plus, et 10 hommes âgés de 31 à 45 ans. Elle a été effectuée par téléphone, ainsi que par voie postale. Les sujets ont été rencontrés par l'intermédiaire d'associations luttant contre le harcèlement moral, ainsi que grâce à l'émission Toute une histoire programme présenté par la chaîne France 2. [...] [...] Silence Audrey D'accord. Et, inversement, existe-t-il des caractéristiques psychologiques propres à un harceleur ? En fait, je me demande ce qui motive un individu à avoir des actions perverses. La femme policier Hum. Ce qui est frappant chez ce genre de personne, c'est qu'elle présente en général, une double personnalité Audrey Dr Jekyll et Mr Hyde? La femme policier rire. Oui, pourquoi pas. Le harceleur aura une identité sociale et une identité par exemple familiale bien distinctes. [...] [...] J'ai remarqué que l'usage du mot enquête n'était pas toujours bien vu sûrement pour sa connotation policière. La durée des appels durait en moyenne 30 minutes, mais la réponse au questionnaire lui-même ne dépassait pas 10 minutes. Je commençais d'abord par me présenter à peu près ainsi dans le cas des femmes que je n'avais pas rencontrées sur le plateau de télévision Bonjour, je suis étudiante en psychologie sociale à l'Université de Nanterre, et dans le cadre de mes études de licence, je réalise une recherche sur le harcèlement moral au travail. [...] [...] Nous avons décidé de poser les questions directement sans en cacher l'objet. Les questions sont directes même si le sujet du questionnaire se rapportait à des situations difficiles pour les victimes. Nous n'avons donc pas voulu, remplacer ou compléter des questions directes par un indicateur indirect. Bien entendu, le langage a été quelque peu modifié pour les enquêtes par téléphone. J'ai Audrey utilisé un vocabulaire plus familier lors de mes entretiens téléphoniques. De même, je me suis moins attachée à soigner la présentation majuscules, la présentation des modalités étant donné que mon questionnaire n'était pas auto-administré. [...]
Le harcèlement moral au travail est un problème qui est de plus en plus décrié chaque année. Non pas parce qu’il est de plus en plus commun, mais parce qu’il est de plus en plus reconnu, fort heureusement. Le harcèlement au travail est un sujet très complexe et de nombreux avocats se sont maintenant spécialisés dans la gestion de ces cas précis. En effet, le sujet est aussi vaste que sa définition. Sur son site web, David Masson avocat spécialisé en droit du travail à Nice définit le harcèlement moral comme “une conduite abusive qui par des gestes, paroles, comportements, attitudes répétées ou systématiques vise à dégrader les conditions de travail d’une personne”. De nombreux cas de figures tombent dans cette définition, et le sujet n’a pas fini de causer des débats dans les différents conseils des prud’hommes. Cependant, le harcèlement au travail est un problème de mieux en mieux documenté, si bien que nous pouvons assez facilement répondre aux questions les plus fréquentes. Aujourd’hui, nous répondons ainsi à 3 questions fréquentes au sujet du harcèlement moral sur le lieu de travail. Quand peut-on considérer qu’un conflit “classique” se transforme en harcèlement ? Le travail est un lieu rempli de conflits, puisqu’il est rempli d’humains. On ne peut pas y échapper, bien que certaines entreprises arrivent à garder une ambiance plus saine que d’autres. Cependant, il y a une grande différence entre un désaccord entre deux collègues ou entre vous en votre employeur et le harcèlement moral. Dans le premier cas, il n’y a pas de violence dans les propos, les deux parties restent cordiales. Parfois le ton peut monter, mais cela reste exceptionnel et les deux parties sont prenantes. L’une n’est pas victimisée par l’autre. Dans le second cas, une partie sera clairement soumise aux actions de l’autre. Et les violences seront régulières. Par exemple, prenons le cas d’une employée qui se retrouve isolée de ses collègues sur demande de son patron. Il force ses employés à la laisser fumer, manger et travailler seule, jour après jour. Ceci constitue clairement une violence morale, avec une victime nette l’employée ne peut rien faire et durable dans le temps. On voit bien la différence avec un simple conflit du quotidien. Comment reconnaître le harcèlement moral ? Le harcèlement moral peut se reconnaître par les caractéristiques suivantes Une personne se voit infligée des brimades, des sévices, des insultes, des confrontations, etc. Et celles-ci sont infligées fréquemment sur une assez longue durée. Ainsi, prenons par exemple le cas d’un employé lambda, appelons-le Georges. Georges fait son travail comme n’importe quel autre employé, mais il est en surpoids. Ses collègues se moquent de lui tous les jours et “plaisantent” sur son physique, avec des mots dégradants. Si ce problème n’est pas fréquent, alors on ne peut pas parler de harcèlement moral. Cela reste dans la catégorie des plaisanteries de mauvais goûts. En revanche, si Georges devient le souffre douleur de l’équipe et subit des brimades au quotidien pendant des semaines, alors les choses deviennent sérieuses. On pourra commencer à parler de harcèlement moral et à mettre en œuvre les mesures qui s’imposent pour dénouer la situation. Le harcèlement moral est un sujet sérieux et si vous vous reconnaissez dans cette description, il est temps de contacter un avocat. Le burn out et la dépression peuvent être l’aboutissement d’une période de harcèlement moral plus ou moins longue. Mon employeur me harcèle moralement. Pourquoi ? Dans la grande majorité des cas, c’est que l’employeur souhaite que vous quittiez l’entreprise par vous-même sans avoir à vous licencier. Ainsi il n’a pas à passer par une procédure de rupture conventionnelle et il n’a surtout pas à payer l’indemnité associée à la rupture, et il n’a pas à s’inquiéter des procédures de licenciement . Cette méthode marche encore bien trop souvent, mais comme nous le disions au début de cet article, le harcèlement moral au travail est un problème de mieux en mieux traité. Aujourd’hui utiliser cette méthode est une grossière erreur pour l’employeur. Ne vous laissez pas faire, contactez un avocat spécialisé et portez votre cas devant les prud’hommes. Ils auront tôt fait de comprendre ce que votre patron a en tête et de trancher en votre faveur. Souvenez-vous de l’article L1152-1 du code du travail “Aucun salarié ne doit subir les agissements répétés de harcèlement moral qui ont pour objet ou pour effet une dégradation de ses conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel”.
exemple de questionnaire sur le harcelement au travail